
Ce qui nous regarde, 2020, 10/120 cartes postales, Titien, portrait d’un jeune homme, 1516.
Ce qui nous regarde, 2020, 10/120 cartes postales, Titien, portrait d’un jeune homme, 1516.
Ce qui nous regarde, 2020, 9/120 cartes postales, Alexandre Rodchenko, in a wool suit of his own design, 1922.
Vues de Rome, série 1, 2015, photographies numériques, 21 x 30 cm.
Ondeábale el viento que corria
el oro finocon error galano,
cual verde hoja de álamo lozano
se mueve al rojo despuntar del día.
Mas luegoque ciñó sus sienes bellas
de los varios despojos de su falda
(término puesto al oroy a la nieve),
juraréque lució más su guirnalda
con ser de flores, la otra ser de estrellas,
que la que illustra en cieloen luces nueve.
Ondulait le vent qui courait
son or fin avec élégante erreur,
tel verte feuille de peuplier superbe
bouge au rouge coin du jour.
Mais dès qu’elle ceignit ses tempes belles
des diverses dépouilles de sa robe
(limite posée à l’or et à la neige),
je jurerai que plus brilla sa guirlande
bien que de fleurs, et l’autre d’étoiles,
que celle qui le ciel illustre en neuf lumières.
Suite 1, 2017, impression digitale, 24 pp., 21 x 24 cm.
Ce qui nous regarde, 2020, 8/120 cartes postales, Parmigianino, Antea, 1520-1535.
Ce qui nous regarde, 2020, 7/120 cartes postales, Théodore Géricault, Le monomane du vol, ca 1820.
mots, images, sons : 11 janvier 2018, 19h, Librairie Stendhal, Rome.
mots
J’aimais tout dans le monde. Et je n’avaisArthur Rimbaud, Soleil et chair,mai 70.
Chose défendue, obscure, le printemps.Des années j’ai marché au long de printemps
plus obscurs que mon sang. Maintenant reviennent sur la Tamise
sur le Tibre les enfants transpercés de grands lys
les petites mères dans leurs nids d’acacias
l’heure éternelle sur d’éternelles métropoles
qui déjà se détachent, tremblent comme des navires
prêts à l’adieu.
Chose défendue,
obscure, le printemps.
Je vais sous les nuages, parmi les cerisiers
si légers que presque absents déjà.
Qu’y a-t-il qui ne soit presque absent à part moi,
morte depuis si peu, flamme libre?
(Et au coeur du buisson s’enflamment à nouveau les vivants
dans le rire, la splendeur, comme tu te rappelles,
comme encore tu les implores).
Cristina Campo, Élégie de Porland Road.
Reviennent les première ailes aux confins
du ciel, le soir
répand le calme triste des jardins
et muet le temps s’enroule autour de votre beauté.
Mais en vain, car votre caresse brûle, profonde
et inconnue,et en vous
sans limites le ciel se repose
de son éternité comme une feuille.
Et dans vos chaudes mains embaume
toute la fugitive
couronne de vos passions, tandis que chacune
porte la douleur de la jeunesse.
Mario Luzi, Jouvencelles, 1936.
images
Leonardo da Vinci, A Book of Drawings, diaporama, 14 min 32 s.
Sons
György Kurtág, Blumen die Menschen, nur Blumen…, György et Márta Kurtág, Jatekok
Jean-Sébastien Bach, Triosonate in Es-Dur I, 1 (BWV 525), György et Márta Kurtág, transcription
Corinthe, Vue générale de l’Acrocorinthe, 28 mars 1905, réf. bw 1253 American School of Classical Studies at Athens.
Vues de Rome, série 1, 2015, photographies numériques, 21 x 30 cm.
faite, le
reste suit.
*
Non pas venu de non pas
mais dans dans.
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Ici ici
ici.Ici.
n°9, 2015, impression digitale, 28 pp., 21 x 30 cm.